Coucou
ma santé n'étant pas la meilleure ces derniers mois prenez patience je vais y arriver
Amitié à tous
ma santé n'étant pas la meilleure ces derniers mois prenez patience je vais y arriver
Amitié à tous
Douce larme! quel est ton pauvre secret?
Délicatement, tu coules le long de la joue
Emportes-tu avec toi, un immense regret?
Qui ira juste, se nicher tout au fond du cou.
Lourde larme qui creuse bien des sillons
Tu exprimes la douleur de ce corps laminé
Tu côtoies les belles robes et les haillons
Dans le seul but de retrouver la sérénité.
Torrent de larmes que nul en fait, n’arrête
Tu dévales certes, sur le contour de ce visage
Parfois c’est le cœur qui t’attend, te souhaite
Car les mots mouilleraient la dernière page.
Dentelles de larmes cachées dans un mouchoir
Afin que personne ne puisse lire la tristesse
Que la vie inflige aux yeux, quand vient le soir
Pour noyer cette quête vaine, de simple tendresse.
Larme naissante qui disparaîtra avant le jour
Porteuse d’un moment de joie et débordement
Tu es donc le témoin muet d’un bel amour
Déjà tu meurs, déposée sur un gant blanc.
Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse; Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins, Qui d'une main distraite et légère caresse Avant de s'endormir le contour de ses seins, Sur le dos satiné des molles avalanches, Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons, Et promène ses yeux sur les visions blanches Qui montent dans l'azur comme des floraisons. Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive, Elle laisse filer une larme furtive, Un poète pieux, ennemi du sommeil, Dans le creux de sa main prend cette larme pâle, Aux reflets irisés comme un fragment d'opale, Et la met dans son coeur loin des yeux du sommeil Charles Baudelaire
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